Ironman de Nice

Désolé ça va être long mais cette fois c'est THE big race ! La grande aventure en fait: 3.8kms de natation, 180kms de vélo et un marathon pour finir. Depuis mon premier triathlon en 2008 c'est un défi que je veux relever mais je l'ai sans cesse repoussé, trop long à préparer, trop grand, trop dur. Je me l'étais promis pour mes 30 ans mais là encore j'ai reculé devant l'ampleur du truc. Et pourtant...un an après je suis là, au petit matin, sur les galets de la baie des anges à attendre le départ. Ah mais c'est que je me suis préparé depuis 6 mois: 140kms de natation, 6000kms à vélo et 1200kms à pied...des centaines d'heures d'entrainement pour être prêt, aujourd'hui. Je n'ai pas réussi à ne pas me mettre de pression: toute la prépa s'est bien passée, les compétitions intermédiaires idéalement déroulées, les voyants sont tous au vert. Normalement je suis prêt, je pars pour 10h15-10h30 ça devrait le faire à condition de bien gérer la course.

Natation

Le speaker tente péniblement de faire bouger la foule mais un dimanche matin à bientôt 6h30 c'est difficile de taper des mains, alors en rythme...pourtant moi je suis au taquet, au bord de l'eau, prêt à plonger. Je tape dans mes mains, sautille, rien ne tient en place...pourvu que le départ soit donné rapidement sinon je vais m'épuiser avant même de commencer. Je pense pouvoir nager les 3.8 kms en 1h05, peut-être un peu moins. Je me glisse dans le sas "sub 1h02" et surveille ma montre. Les pros partent, ça va être à nous dans une poignée de secondes.

6h30, la corne de brume retentit. 2500 athlètes en combinaison se ruent dans l'eau. C'est une marée humaine incroyable. Je plonge mais ne suis pas dans l'eau, je suis par dessus des nageurs, eux mêmes sur d'autres. Pourtant il faut avancer car derrière ça pousse alors tout le monde s'agite dans tous les sens. On croirait un banc de poissons frétillant dans un filet en train de sortir de l'eau. Les lunettes, le bonnet, la puce: tout en prend pour son grade. Les pieds, les bras, les épaules: tout ce qui peut constituer un appui est pris d'assaut par les nageurs. Il faut que je m'arrache mais impossible de nager vraiment. Je tire sur mes bras, tente de ne pas m'essouffler inutilement pour ne pas le payer quand ça ira mieux. Je jette mes bras en avant et trouve des passages jusqu'à l'eau. Pas toujours ceci dit il me faut un quart de seconde pour comprendre que je viens de mettre ma main au fond de la bouche d'un type qui cherchait juste à respirer...bref c'est ignoble. J'apprendrai plus tard qu'il y a eu un noyé (qui s'en est sorti après 24h d'hôpital heureusement), je n'en suis pas très étonné. Pourtant petit à petit des espaces se créent et je commence à nager vraiment. Je ne trouve pas de bonnes sensations pour autant: l'eau salée agresse mes narines, ma gorge et tous les endroits où l'extrémité de ma combi frotte sur ma peau...ça pique pas mal. J'atteins pourtant les bouées rouge et finis même ma première boucle mais aucune bonne sensation (31'22). J'espère une amélioration sur la deuxième mais ça ne sera guère mieux. Je trouve le temps long et suis un peu déçu de la tournure des événements. Passé la bagarre je prend d'habitude beaucoup de plaisir sur cette partie mais aujourd'hui la bagarre s'est transformée en véritable pugilat et le plaisir n'y est pas. Le sel m'irrite complètement les voies respiratoires et j'ai hâte que tout ceci se termine. De nouveau les bouées rouges, virage à droite, c'est bientôt fini. Je regarde mon chrono, ça devrait le faire pour les 1h05 mais pas dans les conditions attendues. La plage approche, j'en termine en 1h04'51. Je suis 341ème et 69ème de mon groupe d'âge.

Vélo

La transition se passe bien mais le parc à vélo est tellement grand que j'y passe tout de même un peu de temps (5'49). En montant sur mon vélo je vois qu'il est 7h40, c'est exactement l'heure prévue, tout va bien. Je roule plutôt bien dès le début, les puls sont basses autour de 65% de ma FCM et j'accumule un peu de kilomètres à bonne allure sans hypothéquer mes chances pour le reste. Je ramasse du monde mais me fait un peu doubler aussi, je reste dans un rythme facile, la moyenne est autour de 35-36kms/h. Au bout d'une vingtaine de kilomètres la première petite difficulté se présente: 500m à 16-17%, il y a du monde. Petit plateau, je mouline, un peu de danseuse et finalement je rattrape plein de monde. Les puls sont un peu montées (170bpm) donc je relance à peine en contrôlant la FC une fois en haut, elle redescend bien.

La route suit un faux plat montant à 2-3%, je continue de maintenir une bonne allure mais suis toujours très attentif à la FC. La route est longue et la montée du col de l'Ecre pour bientôt donc je ne veux pas monter trop vite trop haut. Autour du km40 la route redescend bien, c'est le moment de prendre de bonnes trajectoires pour glaner de la vitesse et arriver frais pour la prochaine étape: le fameux col de l'Ecre. Ca descend bien, les villages sont superbes et le panorama vaut son tour de vélo. Bref tout va bien même si la météo semble décidée à nous apporter un peu de pluie. Pour le moment c'est toujours sec mais ça ne durera pas. J'attaque enfin le col, petit plateau, un oeil sur le décor et un oeil sur la FC. Ca monte, ça monte, ça monte...à 7-8% de moyenne. Je maintiens la FC autour de 80% de FCM, je reprends du monde, pas mal même. Je prends un gel ou une barre toutes les 45' depuis le début de la course et commence à penser au ravitaillement qui m'attend en haut, il va faire du bien. Il y a beaucoup de ravitaillements sur le parcours aussi je me suis allégé côté bidon pour n'en monter qu'un seul que je change à chaque ravito. En revanche pour le "solide" je me contente de mon matos, testé à l'entrainement, pas d'improvisation. 15kms plus loin les 7-8% sont toujours là, ça monte de manière régulière et finalement je ne le trouve pas si simple ce col...bon il faut dire que je n'en ai jamais monté alors je ne peux pas trop comparer mais là je trouve que ça grimpe bien tout de même. Arrive enfin le km70, ce moment de la bascule et également celui de récupérer mes sandwichs et gels qui viennent remplacer tous les cadavres de ceux déjà consommés. Une petite minute de logistique donc et c'est reparti, normalement le plus dur est fait.

Jambon-beurre-emmental c'est un pur bonheur dans l'effort, peut-être pas top d'un point de vue diététique sportive en course mais c'est ma formule d'entrainement et, heureusement pour moi, je sais qu'elle fonctionne. Passé l'extase retour sur le prolongateur pour enquiller quelques kilomètres. La moyenne est passée de 35 à 28.7kms/h dans le col, si je veux déposer le vélo avec un solde net de tout compte de 30kms/h faut commencer à bosser un peu. 25kms plus loin le tir est rectifié, autour de 31.5kms/h de moyenne, grâce notamment à une portion descendante sur la fin où j'ai d'ailleurs perdu un peu de places au classement. J'attaque la deuxième difficulté: une côté de 7kms à 6% à peu près, je ne connais pas son nom mais je l'avais repérée sur le profil de course. J'en profite pour attaquer le deuxième sandwich. Stratégie identique: je ne force pas et je contrôle la FC. Je reprends encore un peu de monde. Une fois en haut je commence à sérieusement m'interroger car normalement Thierry et Fred auraient du me reprendre...j'espère qu'ils n'ont pas eu de problème. Vient maintenant un aller-retour sur une route un peu bizarre, une sorte de faux plat sur la crête dont on ne sait pas bien s'il monte ou descend. Là je surveille ceux que je croise, je devrais les voir mes acolytes. Pas sûr ceci dit parce que je baisse pas mal la tête pour gagner en vitesse sur les barres aéro et il est possible que je les rate. Demi-tour et sur le retour je repère enfin Thierry, deux petits kilomètres derrière moi finalement. J'attends maintenant la dernière difficulté en continuant ma stratégie d'alimentation à base de gels toutes les 45 minutes. Malgré les nuages et le crachin qui se manifeste parfois je m'hydrate beaucoup aussi, pas suffisamment surement mais autour de 400mL/h quand même. Je n'aurais jamais cru boire du coca éventé avec autant de plaisir. Je passe une bosse de deux-trois kilomètres pas très difficile et me demande si c'est celle là ma dernière bosse mémorisée sur le profil de course, peu probable. Pourtant j'attaque maintenant de bonnes portions descendantes, ça ressemble à la fin...et c'est le cas.

Je perds pas mal de place dans cette descente, mon plateau de 50 est un peu court pour rivaliser mais je commence à me connaitre et je sais que je reprendrai beaucoup de ceux qui me passent sur le marathon. Je m'applique sur les trajectoires, la moyenne remonte mais doucement car j'ai déjà 130kms au compteur donc ça devient difficile de la faire varier. Le parcours fait exactement 173kms, à 30kms/h je compte donc en terminer au bout de 5h46. Les 30kms/h semblant désormais acquis et les difficultés passées je sais que tout ce qui arrive maintenant c'est du bonus donc inutile de s'épuiser. Fred me reprend, "il était temps" me dit il avec un sourire. Je fais un kilomètre avec lui pour échanger trois mots puis il part devant, je sais qu'il va faire un bon marathon néanmoins au vu du chrono je crains qu'il ne soit un peu juste pour aller chercher le slot qu'il convoite. Au km 155 c'est Thierry qui me reprend, il a l'air bien et file vers l'arrivée pour attaquer la suite. Malheureusement la pluie se mêle de la partie maintenant, heureusement la descente est terminée il reste 15kms de plat où il faut dérouler pour commencer à préparer le marathon. Ma moyenne est autour de 31kms/h, je suis très confiant. Je calcule rapidement que je devrais poser le vélo en 5h30 et qu'un sub 10h est envisageable, tout va se jouer sur le marathon donc mollo sur la fin du vélo. Au km165 gros paquet de cyclistes autour d'un rond point, du matos par terre, du cycliste en vrac...c'est pas beau. Ca glisse énormément, je freine trèèèèèèss doucement. Derrière j'entend que ça dérape, vlan 3 bonhommes au tapis...je passe entre les gouttes et les débris. Thierry est là, j'imagine qu'il fait partie des malheureux qui ont eu droit à la glissade. Visiblement ça va, un hématome rien de plus, mais il me confie vouloir s'arrêter après le vélo, grosse colère contre l'organisation de ce que je comprends. Pas mal de coureurs resteront au tapis finalement et l'organisation annoncera plusieurs blessures, dents cassées...des trucs moches quoi. Le reste du parcours se fait extrêmement prudemment, de toute façon on est en file indienne dans un couloir le long du parcours marathon où courent déjà quelques concurrents. Je pose le vélo en 5h30 (31.5kms/h de moyenne), je suis 295ème et 64ème de mon groupe d'âge.

Course à pied

La transition se passe bien, j'embarque avec moi les gels que j'avais laissé dans mon sac "RUN" et attaque le marathon sans perdre trop de temps à T2 (3'46). Petit loupé dans le réglages du garmin 305 dont l'affichage ne me convient pas pour la course, je règle ça en courant vite fait et accroche ma montre. J'ai maintenant la FC et l'allure instantanée ainsi que l'allure moyenne. Le garmin ne trouve pas le satellite tout de suite donc l'allure affichée met un peu de temps à être exploitable. En attaquant le marathon j'ai vérifié l'heure, 13h16, ce qui signifie qu'un marathon en 3h14 (soit du 4'36/km) me permettrait d'arriver en 10h00, ça serait bien mieux qu'espéré initialement. Je pars, a priori pas trop vite selon mes sensations mais beaucoup trop selon la police prouvant encore une fois que l'euphorie post-vélo peut jouer des tours. 4'06/km je me sens super bien mais au bout de 5kms je vois que l'allure ne faiblit pas...la raison reprend le dessus. Inutile de tout gâcher en commettant l'erreur de débutant sur marathon de partir trop vite, je connais cette distance et sais plus que bien que les bonnes sensations de début de parcours se transforment toujours en difficultés à la fin. Je me raisonne, c'est clairement idiot de se projeter sur un marathon en 2h50 je risque juste d'exploser et gâcher une course bien maitrisée jusqu'ici. Je me répète que mon objectif était au delà de 10h et que le mieux étant l'ennemi du bien il vaut mieux tenir le 10h que courir un 2h50 sur ce seul marathon. Je reviens donc à une allure autour de 4'15/km (bien en dessous des 4'36/km) et plafonne à 72% de FCM...c'est complètement fou. Le premier tour se passe très bien et me voila avec déjà un chouchou en poche sans dépasser les 149bpm. Deuxième tour sur ma lancée en 4'18/km mais toujours autour de 150bpm, je prends un gel toutes les demies-heures et boit très régulièrement car les nuages ont maintenant laissé place à un soleil qui se manifeste gentiment. Passage au semi en 1h29, tout va bien je me dis que c'est maintenant que les choses peuvent se compliquer. Depuis le début je rattrape pas mal de monde mais je ne me laisse pas griser pour autant, je suis dans ma course.

Mon allure moyenne depuis le début est autour de 4'18/km donc je calcule rapidement qu'en tournant le deuxième semi en 4'54/km je serais sous les 10h, c'est très rassurant car j'attaque le troisième tour en 4'24/km et la FC dérive très très peu, je suis autour de 152bpm soit du 74% de FCM à peu près ! Il commence à y avoir du monde sur la promenade maintenant et je regarde si je croise des têtes connues. J'en oublie un peu mes jambes qui se font de plus en plus lourdes mais la FC me rassure sur ma capacité à encaisser les kilomètres restants. Le soleil est bien présent maintenant, chaque passage sous les douches fait un bien fou, chaque gobelet d'eau est salvateur, je sens l'eau chauffer au contact de ma peau. Demi-tour à l'aéroport, en route pour le troisième chouchou je double des concurrents avec déjà les 3 sésames...je les encourage un peu mais ils sont visiblement hors service. Je croise Fred, Stéphane, Bruno, Benoit...tout le monde quoi et ça m'occupe jusqu'au troisième chouchou. Je serre le poing, plus qu'un tour ! Nathalie m'encourage, plus qu'un tour yoyo, un seul. La FC atteint 155bpm, niveau footing quoi et l'allure dérive toujours doucement mais reste largement bonne (autour de 4'25/km). Le temps commence à être long, je cherche les panneaux, celui du km35 a disparu ce n'est pas possible autrement...finalement si c'est possible, c'est juste très long 35 kilomètres. L'organisation est sérieuse il y a des ravitaillements en grande quantité et j'y vais de mes gobelets derrière la cravate ou sur la tête, les douches sont orgasmiques de fraicheur. Je cherche du regard le demi-tour qui ne vient pas lui non plus. Moralement j'ai le déclic, je n'envisage plus d'y arriver, je n'y crois plus: je le sais. Je passe un stade où la probabilité, même forte, laisse place à la certitude irréfutable. Je vais faire moins de 10h. Le demi-tour arrive, ça va être long mais je vais y arriver. J'ai du mal à calculer: 9h55 ? 9h59 ? 9h50 ? Moins ? Plus ? Je n'y arrive pas mais je sais que ça sera un sub 10h. Mes jambes sont dures, lourdes et je regarde la baie des anges avec l'aire d'arrivée au loin...je me projette sur les ravitaillements, tenir jusqu'au prochain, s'asperger et recommencer. J'ai la foi, je m'accroche, l'allure est bonne, la FC dépasse un peu les 155bpm mais qu'importe maintenant plus rien ne compte je roule sans filet. Je croise Stéphane qui m'encourage et réalise une petite cascade pour l'occasion, petite frayeur mais pas de casse, ouf !

Dernier ravitaillement, la foule se densifie. Beaucoup de coureurs, énormément de monde massé derrière les barrières, du bruit, des cris. J'ai 3 chouchous, eux ne le savent pas mais moi si. J'ai 3 chouchous putain je vais terminer cette putain de course !!! Je serre le poing. Les gens crient, j'en entends qui me disent que c'est terminé. La courbe de la promenade des anglais découvre peu à peu le public vers la droite et soudain elle laisse apparaitre le Graal: "Finish Line". Cette fois c'est mon tour. C'est mon tour bordel ! Déjà trois fois que je passe devant, cette fois j'y vais, clignotant à droite, la tête qui bourdonne, les pieds sur la moquette bleue et devant moi, juste là, ces 100m que j'ai imaginés tellement de fois. Quand je vois l'arche d'arrivée il se passe quelque chose. Tout remonte d'un coup: les souffrances de la course, les sacrifices fait pendant des mois, les sorties en plein hiver, les levers aux aurores, les sorties de nuit...toutes ces semaines aux aguets de la moindre parcelle de temps pour m'entrainer, à transporter des sacs dans tous les sens, à souffrir sur la route, à se plonger dans l'eau froide...je termine cette course mais on est plusieurs à l'avoir couru. Ma petite épouse qui m'a supporté et a permis autant d'heures d'entrainement en s'occupant des enfants notamment. Elle est là cette putain d'arche chérie ! La souffrance n'existe plus, je vole. Je ne cours plus je vole, c'est mon arche. J'ai réussi cette course ! Je l'ai réussie et on ne me l'enlèvera jamais, j'y suis. Je lève les bras et je passe la ligne sourire aux lèvres, les poings serrés et les yeux humides. Et je m'arrête, enfin. Tout ce qui est remonté 100m plus tôt éclate d'un coup quand je m'appuie sur une barrière au bord de l'épuisement, des sanglots mais pas de larmes, mon corps n'en avait probablement plus la force. Je l'ai fait. La fatigue décuple l'émotion, je suis incapable de bouger, mon torse spasme et mon coeur sourit voila tout.

C'est donc fait, et bien fait. 9h47'41 au final après un marathon bouclé en 3h01'50, je termine 102ème et 25ème de mon groupe d'âge. Après la course j'ai passé un long moment à récupérer, sans trop savoir de quoi j'avais envie d'abord puis un massage et un repas m'ont requinqués. Ca a été une longue journée mais qu'est ce que ce fut bon. Et cette arrivée, un moment incroyable. Je termine au delà de mes meilleures projections, j'ai géré mes allures parfaitement et mon hydratation/alimentation, un point clé sur longue distance, se sont également idéalement déroulées. Je dépile doucement mes messages qui me confirment ce à quoi je pensais sur la course: il y en avait du monde derrière moi. Quand je passais un tapis et que j'entendais ma puce bipper je savais que ça partait devant des écrans, vous savoir là, présents, ça fait du bien. Merci.

Photos: Thierry Sourbier, FinisherPix,

Le 02 Jul 2014 phinic a dit:

Je vais être en retard à cause de ton CR si long ! Je ne
pouvais pas ne pas le lire tout de suite. J'ai les larmes
aux yeux après ce final. J'y retrouve des sensations
vécues. Mes chouchous de 2013 sont là, autour d'un haut-
parleur, toi aussi maintenant tu sais ce qu'ils
représentent.

Le 02 Jul 2014 Flo a dit:

Tu m'as fait pleurer espèce de con :')
Super emotion que t'as du ressentir, bravo pour ta super course champion

Le 02 Jul 2014 yannick a dit:

bravo :
pour ta coure maitrisée
pour ton histoire
pou ta photo sur la ligne d'arrivée

Le 02 Jul 2014 Antony a dit:

Fantastique journée et superbe lecture.
Grand bravo et respect à toi, homme de fer !

Le 02 Jul 2014 dominique a dit:

bravo pour l exploit mon grand mais j ai aussi envie de dire bravo à sego d avoir géré l avant le pendant et l apres oups

Le 03 Jul 2014 Arthur a dit:

8 c'est le lucky number chinois, alors un triple 8 c’était forcement un signe du destin. Mais la chance n'a finalement rien eu a voir avec ta superbe course. La pugnacité, 6 mois de préparation au cordeau, et le gros débarquement le D-Day de la course, voila tes armes bien affutées. Ca vaut bien une petite larme sous l'arche de ton triomphe, tu l'as bien méritée. Well done mate.

Le 04 Jul 2014 Mika a dit:

C un exploit incroyable ! en plus t'as l'air facile, tu pourrais intégrer un
team non ?

Le 06 Jul 2014 Béatrice a dit:

Bravo pour ce très bel exploit et merci pour ces pages d'écriture nous faisant partager tes ressentis et émotions tout au long de ces kilomètres!!!

Le 06 Jul 2014 Max a dit:

Belle gestion de course tu t'en sors plutôt très bien pour un mec qui est
censé découvrir la distance

Le 07 Jul 2014 Manona a dit:

Merci de nous avoir fait partager toutes ces émotions. Moi aussi j'ai été saisi d'un gros sanglot... Quelle ténacité!
Bravo mon fiston

Le 08 Jul 2014 Fred de Strava a dit:

T'as géré ça parfaitemetn, gros gros niveau que t'as sorti en cap. Le vélo
aussi est vraiment bon. La t'as plus rien à prouver chapeau mec

Le 28 Jul 2014 Pierre a dit:

Je te connaissais pas. Je t'ai vu hier chez tes parents.
Je suis un pote de ta sœur.
J'ai tapé ton nom sur Google et me suis à lire ton épopée.
Tu m'as mis LE frisson.
Un grand bravo et un énorme Respect Ironman !!!

Le 29 Oct 2014 Eltito a dit:

Franchement c'est beau. Bravo a toi. Faire 3h01 sur un IM, les ricains
devront bien se tenir !
Belle maîtrise, vraiment.

Ajouter un commentaire

Votre nom: