Ironman World Championship Kona

Par où commencer pour vous raconter tout ça ? Par la natation évidemment mais si la course démarre dans l’eau ce championnat du monde a débuté, lui, depuis plusieurs jours déjà. Toute la semaine Kona a vécu au rythme de cet événement hors norme, rituel automnal, qui lui permet d’accueillir les meilleurs triathlètes longue distance de la planète…rien que ça. Uniquement des athlètes affutés qui ont été capables d’aller chercher, sur cette distance (3.8kms nat / 180kms vélo / 42kms course), un des quelques « slots » distribués par groupe d’âge sur chacune des courses qualificatives du circuit. Autant dire que tous ceux qui sont là ont donc déjà prouvé leur valeur cette saison et, concernant ma catégorie 35-39, sont tous plus ou moins capables de rouler en 5h et de courir en 3h15 voire moins. J’ai la chance d’être parmi ces gars là, la crème de la crème de la saison…c’est dingue non ?!

La semaine a été rythmée d’événements rituels ici: le Hoala training swim qui permet de tester le parcours de natation, les courses de charité, la parade des nations, l’ironkids, l’UPR…sans compter le rendez vous matinal, massif, de tous ces nageurs se réunissant sur l’embarcadère, aka le pier, pour s’entrainer, ce ballet incessant de vélos sur-équipés, de coureurs à pied plus secs les uns que les autres…et la pression est montée doucement. Tranquillement mais surement je l’ai sentie monter la pression. Jusqu’à ce samedi matin sur le pier où j’attends avec tous les autres de me mettre à l’eau tandis que résonne un bruit sourd: le coup de canon qui lance le départ des pros homme…H-30 minutes donc. Les pros femmes ensuite et puis quelques minutes plus tard c’est moi qui suis dans l’eau, entre ces bouées de départ à me battre statiquement pour garder ma place. Ca bagarre pas mal de ce côté là d’ailleurs. Je me retourne et je vois le pier ainsi que toute la jetée noirs de monde. La foule est là, massée, à attendre…c’est très impressionnant et je ne m’y attarde pas trop sinon je vais couler sous le poids de la pression.

« Heureusement » le coup de canon, le notre, retentit. Comme les autres je m’élance. Fort. Je cadence pas mal pour faire un bon départ et suis surpris de ne pas trop prendre de coups. En fait je nage dans une sorte de trou dans le peloton pendant 150-200m mais dès la première bouée un effet de rassemblement s’opère et là j’en prends plein la tronche. Ah quand même :) Ca bagarre sévère et il est même un peu difficile d’avoir l’espace nécessaire pour allonger correctement les mouvements. Mais je ne suis pas venu jusqu’ici pour me faire marcher, ou plus vraisemblablement nager, dessus alors je me fais respecter et je parviens même à doubler quelques nageurs. Quand je pense que les mecs qui me tapent dessus en ce moment sont ceux là même avec qui j’ai discuté et parfois ri en ville toute la semaine. Il est passé où votre Aloha Spirit les gars ? Je me concentre sur ma nage mais mes yeux se perdent tout de même parfois sur quelques poissons exotiques peu craintifs qui nagent paisiblement sous ce joyeux bordel. Au bout d’un moment je commence à regarder chaque bouée en espérant que ce soit celle du demi-tour mais c’est systématiquement négatif…vache c’est long quand même, ça doit être la suivante…toujours pas, ni celle d’après. Bordel on va faire le tour de l’île ou quoi ? Ah et puis finalement ça me revient quand je le vois…j’ai beau avoir étudié 12 fois le parcours j’avais oublié qu’on faisait demi-tour au bateau, inutile de scruter une bouée salvatrice…bon sang mais quelle tarte ! Ca y est je fais demi-tour. Je dois bien relancer pour rester au contact de mon groupe car ils me distancent un peu mais je contiens l’écart. Je m’accroche et vois patiemment la côte me rapprocher du départ. Sur ce retour je ne suis pas sur d’être à fond mais ça ne tabasse pas trop (faible densité) et j’ai plutôt le sentiment d’avoir quand même bien nagé à l’aller donc je me dis que la journée étant longue si je perds 40 secondes ou 1 minute sur ce retour ça n’est pas trop grave. Pour autant en arrivant au pier je relance un peu, comme prévu pour bien me finir les bras, et n’ai pas trop à me battre pour garder ma place. Je dois pas être trop mal au classement. Je sors de l’eau marqué par l’effort et un peu sonné par le retour en position verticale, qui plus est la gorge saturée de ce sel qui m’écorche les muqueuses. Bref j’ai clairement une sale gueule. Un coup d’oeil au chrono: 58’10 (278ème position - 52ème AG35-39), j’espérais peut-être un poil mieux, genre 30 sec - 1 minute justement, mais c’est clairement dans mes chronos donc je vais à T1 avec le sentiment d’avoir déjà franchi la première étape de cette longue journée correctement.

Là évidemment c’est la catastrophe…comme d’habitude mes gestes sont imprécis et je panique en ne trouvant pas ma ceinture cardio par exemple…bref les secondes s’égrènent bêtement mais le pire c’est ma trifonction. Je l’avais roulée à la taille pour la nat afin que les manches ne me gênent pas. On nageait sans combi évidemment et j’avais pris une swimskin Roka sans manche. Je me maudis à voix haute gros malin que je suis. Ah oui c’est cool pour la nat ton histoire mais putain va enfiler des manches de trifonction avec les bras mouillés toi ! Il se passe bien 3 jours avant que je ne parvienne à mettre mes bras au bon endroit mais le tissu est mal positionné de partout…je ne peux pas attendre plus longtemps donc je pars sur le vélo mais avec une T1 en 5’ là où tous les mecs qui ont nagé avec moi en ont mis 3 voire 2…tous. TOUS.

Je prends le vélo, fais le petit tour en ville qui va bien. Makala blvd, descente de Palani road, Kuakini en montant progressivement vers une attitude plus offensive. Montée de Palani road et ça y est me voila sur la Queen K qui va m’accompagner pas mal de kilomètres. Pas grand chose à dire sur le parcours, c’est une voie rapide rectiligne avec plusieurs rollers qui nécessitent de bien relancer à chaque fois. Mon problème c’est surtout qu’avec ma transition pourrie je me retrouve ici avec des paquets de mecs qui sont tous sortis entre 1h02 et 1h05 de l’eau. C’est hyper dense de ce point de vue. Kona c’est 2500 mecs dont 80% sortent dans ces quelques minutes…autant dire que la formation de paquets est inévitable. Je suis attentif à mes distances mais du coup il faut régulièrement demander de l’espace pour pouvoir doubler…c’est hyper stressant (le drafting, ie se retrouver en position d’aspiration derrière un autre concurrent est interdit en triathlon). Une fois devant bien accélérer pour créer des écarts mais je ne peux pas sortir 280W pendant 5 minutes non plus à chaque fois sinon c’est ma course que je mets en péril. Alors parfois les mecs qui roulent ensemble me reprennent…un d’abord, puis deux, puis trois et chaque fois je laisse ostensiblement passer pour ne pas qu’un arbitre planqué derrière ait l’impression que j’en bénéficie. Mais régulièrement ensuite il y a d’autres mecs à doubler, parfois (souvent) les mêmes qui décrochent un peu et donc rebelote, à gauche à la limite de la ligne blanche/jaune à tenter de passer le plus rapidement possible et de décrocher…bref c’est l’enfer et nerveusement assez épuisant.

Des arbitres passent régulièrement, mettent des avertissements verbaux, cartonnent de temps en temps et voilà je ne m’explique pas encore pourquoi mais à un moment ça tombe sur moi…carton bleu, 5 minutes de pénalité. Je suis tellement surpris de l’injustice que je ne sais même pas quoi faire. Discuter de la décision ne servirait à rien mais je m’adresse tout de même à l’arbitre pour qu’il m’explique la marche à suivre. Intérieurement je suis ulcéré et presque abattu. Pourquoi moi bordel ? Et pourquoi ici sur cette course tellement attendue ? Km54 une tente de pénalité. Je m’arrête donc. Les 5 minutes les plus longues de ma vie, j’ai l’impression que le monde entier du triathlon me passe devant à ce moment là. C’est interminable et très humiliant aussi.

Quand vient enfin le moment de repartir j’ai la rage, les dents serrées et les yeux humides de ce concours de circonstances foutument injuste pour ce qui doit être *mon* jour. Je m’efforce d’être raisonnable pour ne pas envoyer trop de watts mais je suis littéralement en train de bouillir sur mon vélo. En revanche je me retrouve assez isolé et donc je peux me concentrer sur ma course sans passer mon temps à gérer sans arrêt ces fichues distances. Je suis sur ma file de gauche et je ramasse tout ce qui passe ou presque.

Dans la montée d’Hawi je rattrape même pas mal de monde et sans trop m’employer qui plus est. 10kms plus loin je fais demi tour et dans la descente rebelote je serre à gauche pour déposer pas mal de concurrents, parfois certains me redoublent un peu plus loin mais c’est maintenant suffisamment étiolé pour ne pas être embêté par la formation de groupes. De retour sur la Queen K il ne reste plus que 54kms, je sais que ça peut se jouer là. En général ça souffle fort et il faut être costaud…mais voila pas aujourd’hui. Le vent n’est pas de la partie et j’avance sans peine à 38kms/h, sans sortir les watts attendus. J’hésite un peu à appuyer plus mais je sais aussi que cette course se joue, pour presque tout le monde, sur le marathon…alors je garde mes jambes au frais. Après tout je ne m’imaginais pas poser le vélo en moins de 5h et ça sera manifestement le cas donc inutile de vouloir trop tirer sur la corde en risquant d’exploser sur le marathon. La seule rigueur que je m’impose c’est sur l’alimentation et l’hydratation. Il y a beaucoup de ravitaillements donc c’est facile à gérer mais c’est clairement une des clés pour pouvoir bien courir derrière. En approchant de Kona je déroule donc et je constate que la météo clémente espérée pour le marathon ne sera pas au rendez vous, grand ciel bleu et chaleur étouffante au programme. Prépare toi bien bonhomme, j’espère que t’as bien fait d’en garder sous le pied parce que c’est sur ce marathon que tout va se jouer. J’arrive en effet dans le parc à vélo avec le sentiment de pouvoir en faire plus (15W de moins que prévus): 4h47 au total dans des conditions exceptionnelles qui ont permis à tout le monde ou presque de réaliser un gros chrono sur cette partie vélo (362ème overall - 75ème AG 35-39)

Pause pipi à T2 (4’36 mais je ne voulais pas risquer un deuxième carton sur le vélo) et c’est déjà parti pour le marathon.

Ali’i Drive d’abord, il fait chaud certes mais je me sens bien. Je commence ma remontée et je vois (déjà) des coureurs en perdition, qui marchent ou qui ne vont surement pas tarder. Pace à 4’05/km sans forcer avec beaucoup d’aisance, tout va bien mais c’est prévu donc pas d’emballement. D’ailleurs tout va bien mais je ne ressens pas les mêmes sensations qu’en Norvège quand j’avais la certitude de pouvoir conserver l’allure jusqu’au bout…là je sens que la course va être longue et qu’il va falloir en garder pour la fin. Il y a plein de monde en ville et c’est assez sympa de courir là, au bord de l’eau sur cette route mythique qui traverse Kona de bout en bout. Je repère quelques coureurs qui me précèdent en les croisant et juge de leur avance quand j’arrive à mon tour au demi-tour. Sur ce retour tout va bien également, le pace est solide et j’ai déjà 12kms dans la poche avec tout un tas de places gagnées au classement au moment d’attaquer la montée de Palani Road.

Là je prends clairement mon temps, petites foulées, pas d’affolement. Je laisse volontairement filer des secondes pour arriver en haut sans prendre +10°C et pouvoir aborder la Queen K correctement. Ca grimpe lentement mais surement et arrivé en haut, passé 100-200 mètres je parviens à retrouver une allure correcte autour de 4’15/km. Allure qui dérive lentement donc maintenant mais c’est normal alors je laisse faire. On approche du semi et c’est le plan de marche prévu que de voir le pace se dégrader doucement. Tant que l’aisance est là tout va bien. Soudain un néerlandais me double…alors ça je ne m’y attendais pas ! Pas qu’il soit néerlandais non mais c’est la première fois de la saison qu’on me double sur la cap donc forcément je m’inquiète. Sauf que bizarrement, alors qu’il avançait largement mieux que moi, il se met à marcher quelques dizaines de mètres plus loin. Hum…les stratégies de course de certains me laissent quand même perplexe.

Bon il fait chaud sur cette Queen K et, comme tout le monde, j’attend l’arrivée de Energy Lab qui met un moment à venir. Quand le site se dessine je me dis que: ça y est ! Plus qu’un aller-retour là bas et ensuite on attaque le chemin du retour. Je descends dans Energy Lab, chaleur étouffante. Je croise les premiers AG mais je n’y prête pas trop attention, la chaleur aidant mes sensations de confort disparaissent peu à peu et j’ai besoin de focaliser mon esprit sur…sur je ne sais pas quoi mais manifestement pas sur la tête de course. Une fois en bas dans Energy Lab je fais demi-tour…et le ton de ma course change presque immédiatement. Il fait très chaud, c’était gérable lors de la descente mais maintenant qu’il faut remonter je sens tout de suite des difficultés à maintenir une allure confortable. Je comprends qu’il me faut baisser ma température corporelle et le plus rapidement possible alors je profite du ravitaillement suivant pour me couvrir de serviettes pleines d’eau, d’éponges et de glace. Le reste de la remontée se fait en grimaçant, plus question de fanfaronner maintenant. Je sais très bien que ça ne va aller qu’en s’empirant…et une fois sur la Queen K il me reste 12kms. Ca peut être long 12kms. Je bénéficie d’un ou deux kilomètres de répit mais malheureusement mon état se dégrade vite.

Coup de chaud sérieux et, comme si ça ne suffisait pas, j’ai les ischios qui me lâchent. Je commence à avoir du mal à maintenir une foulée correcte. Je vois la chaleur qui vient troubler les formes de la route au loin…j’ai besoin de frais, il me faut redescendre en température, encore. Je commence par m’arrêter à un ravitaillement, quelques secondes seulement pour pouvoir prendre le temps de correctement m’asperger, boire et me remplir la trifonction de glace. Je repars avec quelques minutes de répit mais très vite je suis obligé de m’accrocher à l’idée qu’un nouveau ravitaillement arrive, une nouvelle occasion de marquer un stop, mes jambes n’en peuvent plus de toute façon, et de me rafraichir. J’avance comme je peux, de ravitaillement en ravitaillement. Je suis dans le mal, le vrai. Chaque foulée est une souffrance et mon corps brulant n’aspire qu’à un peu d’ombre. Lors de mes arrêts je perds parfois une ou deux places mais je n’y fais même plus attention. Peu importe la place maintenant, et peu importe le sub 9h envisagé en début de cap, j’ai perdu le fil de toute façon. Tout ça ne compte plus vraiment à ce moment là, c’est devenu une affaire entre moi et moi. Je dois me convaincre constamment de recourir, un peu, même avec une foulée déstructurée, jusqu’à franchir cette finish line. Elle parait inaccessible, le moindre mètre, brulant, est infranchissable. Je n’ai plus aucune décence aux ravitaillements, je marche en m’aspergeant de tout ce que je trouve #JoueLaCommeLange. Je plonge mes mains dans les seaux remplis de glace pour m’en recouvrir le plus possible. Je suis complètement hagard, à la limite de la fin de partie mais je m’accroche pour finir ces quelques kilomètres restants. J’ai commencé cet ironman il y a plusieurs mois, j’ai fait des milliers de kilomètres à vélo, à pied…je ne vais quand même pas m’arrêter ici à 3 ou 4 kilomètres de la fin. Heureusement pour moi j’ai quelques qualités à pied et entre deux ravitos je cours en crabe certes mais maintiens un pace sur ces portions autour de 4’40-45/km.

Je croise Makala Boulevard, l’espoir revient, une dernière côte et c’est la descente de Palani. Je monte péniblement, mes ischios manquant de me faire tomber à chaque foulée. Mes pieds ne se soulèvent presque plus et je me dis qu’il faudra être vigilant dans la descente. La descente justement, enfin. Ce ravitaillement du 41ème kilomètre que j’avais jugé ridicule il y a peu et qui apparait maintenant comme une bénédiction. Virage à gauche sur Kuakini, j’entends Virginie me dire que c’est encore jouable pour les moins de 9h. Jouable ou pas je ne peux pas faire plus que ce que je fais là en ce moment, chaque foulée est un combat et cette foutue avenue de Kuakini est interminable. Mon oeil scrute la route et, enfin, il voit apparaitre le carrefour, le virage et le retour sur Ali’i Drive, direction finish line.

J’aimerais dire que c’était une résurrection, que je me souviens de chaque pas sur cette arrivée mythique. Mais ce que je vis est un calvaire, chaque foulée reste un enfer et je suis prêt à m’arrêter pour marcher même ici, même maintenant. J’entends la foule qui crie mais c’est trop dur. J’essaye de libérer mon esprit pour en profiter de cette arrivée mais c’est au dessus de mes forces. J’ai la mâchoire grande ouverte, les yeux exorbités et les pieds qui trainent sur cette fichue moquette tandis que l’arche, ça y est elle est là, égrène son compteur. 8h59 et quelques secondes…allez va le chercher bordel ! Ne laisse pas cette fichue pénalité te priver de ça (oui ça cogite encore à ce sujet là). Je veux m’effondrer mais je ne peux pas. Alors je continue de trainer ma foulée jusqu’à cette ligne, quelques mètres encore et j’y suis: 8h59’55 (112ème overall - 19ème AG 35-39). Enfin !

Je me jette dans les bras d’un bénévole, je réclame de l’ombre, de l’eau, du frais. Je suis brulant, chaque rayon de soleil me fait mal mais ça y est c’est terminé. Moi qui m’étais promis d’aller chercher un jour les moins de 9h sur un parcours favorable je viens de réaliser ici, sur ce parcours mythique, dans la Mecque du triathlon, deux rêves à la fois. Sur le moment je souffre tellement et suis perclus de crampes qu’il me faut un moment pour réaliser, pour que la douleur laisse place à l’émotion. J’en ai terminé, plus qu’honorablement, et on ne pourra jamais me l’enlever. Elle est belle cette journée, les conditions ont fait de cette édition une année incroyable avec des records de partout mais Kona est resté Kona. Les défaillances sur le marathon ont été plus que multiples. Et pourtant moi j’ai tenu le coup, dans une douleur abominable mais j’ai limité la casse avec un marathon en 3h04 (44ème temps overall - 5ème AG 35-39).

Quelques jours après que vous dire si ce n’est que je suis toujours sur un nuage. Je suis super content de ma course c’est vrai et même si j’y vois plein de points d’amélioration je suis très satisfait d’avoir pu sortir cette course là, ce jour là. Le travail paye: quelle satisfaction ! Si vous avez lu jusqu’ici je veux profiter des quelques lignes restantes pour remercier tous ceux qui m’ont soutenu, sur cette course et sur cette saison en particulier. Par votre aide au quotidien, votre soutien, vos encouragements vous avez contribué à faire de ce jour un jour unique pour moi et je vous en remercie. Et évidemment il y a Chris aussi. Tu sais que tu étais là tout au long de cette journée avec moi. C’est toi qui l’a rendue unique cette journée et je te remercie pour ça, pour le temps passé, pour tes conseils qui vont bien au delà de la simple préparation de séances d’entrainement, pour ta disponibilité, ton soutien et pour ton amitié. Merci d’être venu me chercher en début d’année pour ce projet, merci de l’avoir mené au bout. Je suis hyper fier de ce que tu as fait de moi ici, ce jour là, à Kona.

Le 07 Nov 2018 Arthur a dit:

Bravo pour avoir réalisé ce rêve. Les temps canons prennent encore plus de valeur avec la galère et la peine sur le marathon. Johan Yvalun your are an ironman world champion contender.

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