Semi-Marathon d'Andresy

De nouveau au rendez vous pour ce traditionnel semi-marathon de fin d'année. Pas de pression, pas d'objectif, juste de prendre du plaisir sur un parcours proche de chez moi. J'espère aussi voir où en est mon pied après 15 jours de coupure, les douleurs constatées en fin de prépa du semi de Boulogne ne laissaient rien présager de bon. Côté météo la neige annoncée brille par son absence mais le froid est bien présent...au sortir d'une nuit courte pour cause de soirée bien arrosée la veille j'avoue me demander un peu ce que je fous là mais l'heure tourne et ne me laisse pas trop tergiverser.

Le pistolet du starter s'enraye au départ mais pas le futur vainqueur qui s'élance déjà bien devant le peloton dès le premier kilomètre. Passé de mon côté en 3'35 je suis 10ème et le vois filer à bonne allure. Le premier tour de 5.8kms s'effectue correctement, le top10 s'éparpille à la poursuite du leader tandis que je reste en retrait, en 10ème position, et vois défiler lentement les kilomètres (3'45/3'45/3'45/3'44) en constatant une FC un peu haute (190-191bpm).

J'aborde le deuxième tour, la première des deux grandes boucles, en 9ème position et ai messieurs 7 et 8 en ligne de mire, à 100 mètres. Je ne force pas mon allure pensant déjà à la côté qui arrive au 8ème et qui devrait faire son petit ménage. Néanmoins j'ai l'impression que mon retard diminue peu à peu au fil des kilomètres (3'49/3'44/3'52) et je ne suis plus très loin d'eux quand vient mon tour d'attaquer par la face Sud la rue de Verdun et son impressionnant pourcentage. Les excès de la veille se rappellent alors à mon bon souvenir et je subis autant que mes deux prédécesseurs le dénivelé, incapable de leur reprendre le peu d'avance qu'ils ont sur moi (4'22). Quelques suffocations une fois en haut mais la relance finit par s'effectuer correctement (3'46/3'48)...je n'ose pourtant pas regarder où en est la FC de peur de voir exploser le compteur. Les kilomètres qui suivent sont un peu plus favorables et je me reprend à grapiller du terrain mais l'aisance n'y est plus. J'ai le pressentiment que la fin de course risque de se compliquer fortement. Un peu avant la fin de ce deuxième tour l'un de mes deux prédécesseurs force un peu l'allure et creuse rapidement un écart significatif, son acolyte ne le suit que de loin et de mon côté je ne peux que constater l'accroissement de mon retard. Je commence à peiner sérieusement mais le dénivelé, plutôt à mon avantage, m'aide à poursuivre (3'40).

Dans l'effort j'ai du mal à identifier une sensation au mollet droit, est ce l'acide lactique ? Mon tendon qui supporte mal cette reprise ? Le pied qui fait des siennes ? Ou plus probablement une douleur psychologique due à mes appréhensions du départ ? En dehors de cette sensation non identifiée je sens que je suis vraiment sec aujourd'hui et que le dernier tiers de course s'annonce catastrophique. J'ai une vraie hésitation au 14ème kilomètre en passant devant le parking où m'attend ma voiture mais je poursuis ma route...sans vraiment savoir pourquoi, pour éviter de me justifier ensuite certainement. La FC semble aller mieux mais l'allure n'y est plus (3'55/3'59/4'02 - FC à 186/187bpm). J'appréhende grandement la côte à venir dans cet ultime tour et sens déjà que ma place dans le top 10 devrait en pâtir. Je sens que des poursuivants se rapprochent mais je n'ai absolument aucune force pour relancer et tenter de les maintenir à distance pendant encore quelques kilomètres. Ce qui doit alors arriver arrive et je rétrograde d'une place (10ème) pendant l'ascension douloureuse de la rue de Verdun (4'05/4'32). J'ai beaucoup de mal à la finir et ne peux m'empêcher de regarder derrière si d'autres poursuivants s'apprêtent également à bientôt me reprendre. Ils sont deux, tout proches, je sais que je ne pourrai pas leur échapper...je n'ai de toute façon plus aucune force à jeter dans aucune bataille. Vivement l'arrivée, il reste pourtant près de 5 kilomètres encore. Je fais illusion jusqu'au 18ème sans trop savoir comment puis compte les mètres qui me séparent de la délivrance (3'54). Sur cette portion le dénivelé est favorable et heureusement sinon ma 12ème place actuelle serait certainement remise également en question. Je parviens à conserver un semblant de rythme sur les derniers kilomètres (3'54/3'49/3'57), sentant pourtant que mon pied se réveille nettement à présent. Le dernier kilomètre est interminable mais je me convaincs de ne pas m'arrêter avant l'arrivée. Ligne que je passe au bout de 1h22'19 (12ème, 5ème SH).

Une balade dominicale qui s'est transformée en supplice, les excès de la veille n'ayant pas non plus joués en ma faveur. Mon pied semble ne plus supporter le moindre effort et il est fort probable que ce fut ma dernière course de l'année...la prorité étant maintenant la guérison, ceci passant vraisemblablement par des infiltrations à venir ou de la chirurgie d'après mon médecin.

Photos: Sport Nature Photographie,

Le 04 Dec 2010 Oliv a dit:

Salut Johan, je découvre ton site vraiment bien fait. J'espère que ton pb de cheville va se résorber, et peut être au plaisir de te recroiser tout à l'heure à Conflans ?

Le 21 Apr 2011 Maxime a dit:

Top

top

Ajouter un commentaire

Votre nom: